Aujourd’hui se pose la question : pourquoi échouer pour réussir ? Quels intérêts ? Quels bénéfices ? À travers ces quelques mots, mais surtout de votre expérience, vous verrez que l’échec fait partie de notre vie, tout comme la réussite et qu’aucun des deux ne doit être perçu négativement. L’un apporte l’apprentissage quand l’autre apporte la récompense.
Qu’est-ce que réussir ?
Dans un premier temps, réussir c’est atteindre un but, un objectif que l’on s’était fixé. C’est obtenir un diplôme, créer un nouveau produit, terminer un Ironman, savoir lacer ses chaussures. La réussite vient après de nombreuses tentatives et des heures de travail. Réussir c’est être fier de soi, de son équipe, du travail fourni pour en arriver là.
La réussite n’est pas simple et ce n’est pas donné à tout le monde.
Ce n’est pas avoir les meilleures notes, être le premier dans son domaine ou sauter le plus loin, réussir c’est obtenir son diplôme et savoir sauter, peu importe la longueur, peu importe les notes et peu importe ce que vous diront les personnes autour de vous.
Qu’est-ce qu’échouer ?
Dans un second temps, échouer c’est ne pas atteindre ce but, cet objectif que l’on s’était fixé. Le mot échouer a une connotation négative : nous n’avons pas été capables. Nous n’avons pas eu notre diplôme, nous n’avons pas réussi à lancer notre nouveau produit, nous n’avons pas terminé notre Ironman et ne savons pas lacer nos chaussures. Pour autant, est-ce qu’échouer est nécessairement négatif ? Est-ce que l’échec ne serait pas une forme de réussite en soi ?
Chaque échec nous permet d’aller de l’avant, de prendre de nouvelles décisions, d’avoir du courage et d’oser sortir de sa zone de confort. Échouer c’est prendre le temps de comprendre nos potentielles erreurs, de voir ce qui s’est mal passé pour faire mieux ensuite. C’est également se remettre en question et mieux comprendre les “échecs” et besoins des autres.
Des exemples d’échecs dans les événements
Un pivot peut être vécu comme une sorte d’échec au départ. Dans les hackathons et design sprint produit, on part d’une idée pour en créer un projet. Rapidement, on doit se confronter au marché, et à la demande : y a t’il des personnes intéressées par mon produit/projet ? Très souvent la réponse est oui, on peut donc continuer le projet et le développer. Cependant, dans certains cas, la réponse est non. Je n’ai pas de cible, mon produit existe déjà, la réglementation m’empêche de poursuivre sur cette voie…
Bref, autant de raisons qui poussent à changer d’idées, à pivoter, et à recommencer (en mieux). A ce stade, de nombreuses émotions arrivent : désillusions, perte de sens, démotivation. Comment faire pour braver cette épreuve qui semble parfois insurmontable ?
L’échec pour mieux réussir
Le mot échouer ne devrait pas être négatif. L’échec fait partie de l’apprentissage. On apprend toujours mieux de ses erreurs. Sans échec, comment comprendre notre réussite et surtout comment la valoriser.
Entendez-vous souvent quelqu’un vous parlez de sa réussite sans embûches, sans échec, sans barrières ? C’est rare. Pourquoi ? Parce que les plus belles réussites ont été semées d’échecs pour arriver là où elles sont arrivées. A chaque obstacle il faut savoir prendre une décision A ou B, et non pas bonne ou mauvaise. Vos choix vous mèneront vers un chemin plutôt qu’un autre.
Ainsi, pivoter permet d’améliorer son idée, d’aller au-delà du connu pour oser prendre un nouveau sentier et y laisser sa trace.
Alors, osez, pivotez, changez de sens, échouez, vous n’en ressortirez qu’un meilleur produit/projet et qu’une expérience positive.
Essayer d’échouer pour réussir, vous verrez vous n’en tirerez que du positif.